Ancienne sportive de haut niveau et joueuse professionnelle de basket ball au sein des équipes de France, Paoline Ekambi est la première joueuse française à évoluer en championnat NCAA. Considérée comme une des légendes du basket français, Paoline a obtenu le record de sélections en équipe de France, pendant plus de vingt ans.
Certifiée en Stratégie de Communication, Corporate Reputation de HEC Paris et en Community Management, Paoline a été confrontée à des problématiques de reconversion professionnelle à la fin de sa carrière sportive, tout comme de nombreux sportifs de son époque, et que les générations actuelles subissent toujours. “Il faut avoir en tête que la carrière d’un sportif de haut niveau et professionnel dure une dizaine d’années en moyenne. Dans ce laps temps court, sa vie est un véritable parcours du combattant, car il doit mener de front sa carrière sportive et ses études, gérer ses partenaires, les médias, son image, son patrimoine, structurer et préparer son projet de reconversion professionnelle, et pour certains d’entre eux leur famille. Devant ce constat, je me suis dit qu’il fallait agir, valoriser les compétences de ces sportif.ve.s et faire avancer l’égalité des chances vis-à-vis de leur employabilité.” explique Paoline. C’est à l’issue de ce bilan que Paoline cofonde avec Xavier Barbe, Joëlle Monlouis et Bruno Villacampa, Sportail Community en 2015.
Un accompagnement des sportifs vers leur employabilité
Entreprise ESS; agréée ESUS et référencée sur la plateforme ESS 2024, Sportail Community œuvre auprès des sportifs, des professionnels du monde de l’entreprise, de la formation et du recrutement. Sa vision est née de sa connaissance empirique des difficultés qui caractérisent le processus de transition professionnelle en fin de parcours sportif. C’est cet enjeu sociétal d’importance qui a conduit à créer Sportail Community, pour prendre la mesure du problème et accompagner les sportifs vers leur employabilité.
Afin de faciliter les échanges entre les recruteurs et les talents sportifs, Sportail Community a créé un salon dédié à la carrière et à l’emploi des sportif.ve.s, de niveau international à championnat de France. Ce salon a pour vocation de proposer des solutions pour recruter autrement, créer l’opportunité d’accéder à des candidats sportif.ve.s, trouver de futurs collaborateurs, participer à des conférences et networker pour générer des opportunités de business.
La 2ème édition du Salon Européen After Sport sera organisée avec la Ville de Paris se déroulera le mardi 14 juin 2022 à l’Hôtel de Ville de Paris.
Découvrez le dossier de partenariat du prochain Salon Européen After Sport : ICI
Interview
Pour Top Management France, Paoline nous explique comment elle accompagne la transition professionnelle des talents sportifs de haut niveau et nous en dit plus sur la 2ème édition du Salon Européen After Sport qui se déroulera le mardi 14 juin 2022 à l’Hôtel de Ville de Paris :
“Bonjour, je suis Paoline Ekambi, présidente cofondatrice de Sportail Community, ancienne sportive de haut niveau au sein des équipes de France de basket ball.
Quelles sont les missions de Sportail Community ?
Sportail Community, c’est une plateforme qui connecte des talents sportifs de niveau professionnel et semi-professionnel avec des entreprises. C’est une entreprise de l’ESS (économie sociale et solidaire), agréée Esus (entreprise solidaire d’utilité sociale) et référencée sur la plateforme ESS 2024. Notre démarche, c’est d’accompagner les sportifs de haut niveau vers leur employabilité pendant et après leur carrière sportive.
La deuxième partie de notre mission, c’est d’accompagner les entreprises à identifier, recruter, intégrer ces nouveaux talents sportifs au sein de leur organisation à travers des services en ligne, mais aussi des événements comme le prochain salon Européen After Sport. Ce sera à l’Hôtel de Ville de Paris, le mardi 14 juin prochain.
Pourquoi ce salon européen After Sport ?
On a un rôle de facilitateur à travers des outils en ligne, donc facilitateur pour faire rencontrer ces deux communautés. Mais pour casser la barrière du virtuel, nous avons créé le Salon Européen After Sport, qui est un salon dédié au recrutement de ces sportifs. Il va fédérer des entreprises et des professionnels de la formation. Les entreprises sont très intéressées par ces talents au potentiel hors du commun. Mais ils ne savent pas comment les identifier, comment les rechercher sur Internet parce qu’ils sont disséminés partout sur le Net ou parce que l’écosystème du sport français est extrêmement cloisonné.
Ça va permettre à des entreprises de présenter leurs différents métiers, leurs opportunités sur des fonctions supports opérationnels et de recruter de nouveaux candidats au sein de leur organisation. Il y aura aussi des professionnels de la formation qui ont des dispositifs qui s’adaptent aux contraintes de ces sportifs pendant et après leur carrière sportive.
Quel type d’entreprises attendez-vous ?
Les entreprises présentes seront des entreprises de toutes tailles, de la TPE, PME, grosses PME et entreprises du CAC 40. Nous attendons 50 entreprises en présentiel parce qu’il faut savoir que cet événement est hybride, et 50 en virtuel sur une plateforme virtuelle.
Pourquoi accompagner les sportifs de haut niveau après leur carrière sportive ?
C’est un sujet qui est très peu adressé, ils sont enfermés sciemment dans une bulle par obsession de la performance et parfois ils sont très éloignés du monde de l’entreprise. Très peu d’entre eux sont accompagnés par les institutionnels du sport et ils sont très, très nombreux, livrés à eux mêmes et donc complètement démunis quand arrive la fin de carrière et qu’il faut rebondir vers un nouveau projet professionnel.
Combien sont-ils ?
5000 sportifs sont sur les listes de sportifs de haut niveau au sein du Ministère des Sports, de l’Agence nationale du sport. 362 d’entre eux font partie d’un cercle qu’on appelle le cercle de la haute performance. Ce sont ceux qui sont potentiellement médaillables aux prochains JO d’été ou d’hiver. Sur ces 5 000, certains sont accompagnés, bénéficient de dispositifs pour les accompagner après leur carrière sportive. Mais après, il y a tous les autres, estimés à plus de 100 000, c’est à dire qu’il y a plein de jeunes qui sont formés dans des structures de formation rattachées à des clubs professionnels ou des pôles France ou l’Insep, etc.
Et parmi tous ces jeunes, seulement 2% d’entre eux vont faire carrière à haut niveau. Une carrière qui dure entre 5 ans et 10 ans, donc tous les autres sont ceux qui nous intéressent, ceux que nous accompagnons vers un projet de performance durable pendant et après leur carrière sportive.
Qu’est ce qui vous fera dire que le salon européen After Sport est une réussite ?
Ce sera à travers les retours que nous ferons les participants, donc les sportifs et puis aussi les entreprises et également notre partenaire, la Ville de Paris. Donc on compte bien sur un succès puisque c’est la première fois qu’on aura une réponse concrète à apporter aussi aux sportifs. C’est vrai qu’on parle beaucoup de ces problématiques que les sportifs rencontrent après leur carrière. Il y a beaucoup de petites réponses, des dispositifs, des experts à la reconversion par ci par là qui les accompagnent mais là, pour une fois, il y aura une réponse vraiment concrète. Et puis aussi, vis à vis des entreprises, on parle de pénurie de talents. Et puis, on va leur permettre de rencontrer des candidats au potentiels hors du commun.“
Lucille Desjonquères, Présidente du cabinet Leyders Associates et fervente défenseuse de la parité homme femme a récemment été décorée de l’Ordre National de la Légion d’Honneur au grade de Chevalier.
Diplômée de l’IGS, Lucille Desjonquères passe quinze années dans l’industrie pharmaceutique avant de se lancer dans les ressources humaines. Naît alors un attrait pour les relations humaines et son combat pour la parité.
Lucille co-fonde en 2013 Leyders Associates, un cabinet d’approche directe multi-spécialiste engagé dans la diversité, RSE et parité dont les domaines d’activité sont très variés : Finance & Wealth Management, FinTech, BioTech, MedTech & Start-up, PME & ETI tous secteurs, Retail & Distribution, Secteur Pharmaceutique, Industrie et Services.
Multi-casquette, Lucille préside également la branche française de l’« International Women’s Forum », réseau de femmes influentes, à l’initiative des Assises de la Parité.
Un cabinet spécialiste de la parité
Cabinet de chasse de têtes, Leyders Associates se compose d’une équipe de Consultants Experts dont les expériences et fonctions de haut niveau garantissent la performance et l’aboutissement de chaque projet. Les services qu’ils apportent ont toujours pour objectif la recherche de la performance dans la durée et dans le respect de valeurs partagées, y compris la mise en œuvre de leurs réseaux pour favoriser le développement d’affaires de leurs clients.
Leyders Associates travaille avec ses clients en confiance et s’adapte à la réalité opérationnelle dans laquelle son action s’inscrit. Dans son approche, le cabinet a observé à quel point l’action et l’ancrage émotionnel sont déclencheurs de changement comportemental et est convaincu que la dynamique collective est prioritaire sur le respect strict du cadre ou sur le choix d’outils ou processus.
Éthique, respect absolu de l’humain, confidentialité, diversité et mixité, confiance et partage, travail sérieux sans se prendre au sérieux, nombreuses sont les valeurs qui animent Leyders Associates.
Le cabinet favorise l’intégration des femmes au sein de conseils d’administration en entreprise grâce à son pôle dédié « Femme au cœur des Conseils ».
Leyders Associates propose également la formation, afin de développer ses aptitudes à la gouvernance. Start-up, TPE, PME… Leyders Associates vous accompagne dans une approche paritaire et recrute des Spécialistes, Experts, Cadres, Dirigeants et Administrateurs.
Une méthodologie rôdée
Un brief approfondi avec les dirigeants et DRH permet de comprendre la culture et la stratégie de l’entreprise ainsi que les raisons du recrutement
L’identification, l’approche, l’évaluation et la sélection d’une short-list de candidats prend en moyenne 4 à 6 semaines
La rédaction d’une offre permet de traduire leur compréhension du contexte de la mission et de proposer des conditions d’exécution contractuelles
La prise de références à 360° apporte une réelle valeur ajoutée à la qualification des candidats. Possibilité de faire des tests d’évaluation innovants. Participation à la négociation des conditions d’embauche pour finaliser la mission
Le suivi du candidat, généralement sur la première année, est effectué par le Consultant
Vous êtes intéressés ou souhaitez en apprendre davantage sur les services de Leyders Associates ? Contactez le cabinet au 01 45 63 10 09.
Découvrez ou redécouvrez l’interview exclusive de Lucille Desjonquères pour Top Management France :
Des dispositifs mis en place par les entreprises à l’exemple des salariés aidants
La crise sanitaire du Covid-19 a bouleversé l’organisation des entreprises : généralisation du télétravail, management à distance, augmentation de la charge mentale… poussant les salariés à questionner leur rapport au travail et à faire de l’équilibre vie personnelle-vie professionnelle une priorité. De nouvelles préoccupations et aspirations que certaines entreprises ont réussi à anticiper.
– Quelles sont les attentes des salariés à l’ère « post-Covid » ?
– Quelles solutions mettre en place pour prendre soin et fidéliser ses salariés ?
– Quels sont les impacts de la mise en place d’une démarche RSE/QVT tant pour l’entreprise que pour ses salariés ?
Le 16 novembre dernier s’est tenue la deuxième conférence du cycle « Les Matinales SKEMA Alumni ». Cette rencontre consacrée à l’entrepreneuriat était animée par Laurent Nocca, Directeur Général Top Management France sur le campus de Lille.
Cet événement s’inscrit dans une série de 4 conférences lors desquelles nous vous donnons l’occasion de rencontrer des intervenants experts et d’échanger avec nos partenaires cadres dirigeants.
L’entrepreneuriat est-il un levier pour la croissance ?
Au travers de la diversité des profils, parcours d’entrepreneurs et experts intervenants, découvrons en quoi l’entrepreneuriat constitue-t-il un levier pour la croissance ?
Comment s’illustre la dynamique économique dans la région des Hauts-de-France ? L’attractivité entrepreneuriale, les implantations françaises et internationales…
Quelle est l’importance du rôle sociétal de la nouvelle génération d’entrepreneurs ?
En quoi la notion de mission, valeurs et sens caractérisent de plus en plus l’entrepreneuriat et sa création de valeur ?
Découvrez le replay de cet évènement de haut niveau :
Dans un contexte où la crise sanitaire a après plusieurs mois touché de nombreux secteurs d’activités, Top Management France a rencontré Emmanuel Scrheder, Co-Président Fondateur de Catella France pour en savoir plus sur son activité, et recueillir son analyse quant à l’avenir de l’immobilier et les leçons qu’il a tiré de la crise sanitaire.
La thématique de départ étant le service aux investisseurs, l’offre de Catella France se porte essentiellement sur deux grandes branches d’activités : “Investment Management” et “Corporate Finance”, et se compose de trois filiales : “Catella Property”, “Catella Residential” et “Catella Valuation”. La société opère à ce jour sur plusieurs marchés :
Résidentiel
Tertiaire
Logistique
Hôtellerie
Retail
Interview
Pour Top Management France, Emmanuel Schreder nous en dit plus sur l’activité de Catella France déployée à travers l’Europe. Tour d’horizon, perspectives d’un secteur en constante évolution… Découvrez son interview :
Interview Emmanuel Schreder – Co-Président de Catella France
“ Présentation :
Je suis Emmanuel Schreder, Co-Président de Catella France ; société de services immobiliers qui a été créée il y a une vingtaine d’années à notre initiative, mon associé et moi, Stéphane Guyot-Sionnest.
Société dont la thématique de départ a été le service aux investisseurs pour, essentiellement, la recherche et l’accompagnement lors de leurs investissements.
On est partis de cette thématique pour développer une plateforme beaucoup plus large de services depuis ces quinze dernières années.
Pouvez-vous nous décrire l’offre de la société ?
Essentiellement, deux grandes branches d’activités.
Une première qui s’appelle « Investment Management », qui recherche des investissements et les gère pour le compte de tiers et pour des fonds maison. Et, la deuxième branche d’activité, que l’on appelle dans notre jargon « Advisory » ou « Corporate Finance », qui accompagne les clients investisseurs à l’acquisition ou à la vente.
Nous avons trois filiales chez Catella France. La première, « Catella Property », qui est une société spécialisée dans l’organisation de vente et le conseil d’acquisition pour les investisseurs, soit en respectant les cahiers des charges des investisseurs, soit dans le cadre de mandats de vente que l’on nous confie.
Une deuxième filiale, « Catella Residential », société qui, comme son nom l’indique, travaille uniquement sur des actifs résidentiels, que ce soit en organisation de vente ou en conseil à l’acquisition. Avec également un accompagnement dans la commercialisation de programmes pour les promoteurs qui n’ont pas de force de vente interne.
Puis, une troisième activité, assez traditionnelle et complémentaire des autres activités, avec « Catella Valuation », société dédiée à l’expertise immobilière pour des compagnies d‘assurance, des foncières cotées, des assureurs vie, des fonds de Private Equity… Pour tous types d’investisseurs.
Catella est un acteur paneuropéen. Grâce à notre implantation à Londres nous couvrons toute la partie UK. Le marché étant devenu paneuropéen, nous avons construit une plateforme de services qui soit commune à tous ces pays-là, pour décliner les mêmes prestations partout en Europe.
Sur quels marchés de l’immobilier opérez-vous ?
Une des particularités de Catella est d’adresser tous les marchés. C’est-à-dire être actifs tant sur la partie résidentielle, que sur l’immobilier tertiaire, que sur la logistique – avec un positionnement de promoteur, de pure player logistique –, que sur l’hôtellerie – en tant qu’investment manager hôtelier qui couvre l’Europe à partir de Paris –. Et également, même si ce marché a souffert de la crise, sur ce qu’on appelle les actifs retail, c’est-à-dire le commerce, qui reste notamment dans les centres villes encore actif et continue d’intéresser fortement de nombreux investisseurs.
Quelles sont les classes d’actifs les plus recherchées ?
Parmi les classes d’actifs qui sont particulièrement prisées aujourd’hui c’est évidemment le résidentiel, devenu une typologie très sûre, très rassurante pour un certain nombre d’investisseurs. Tout le monde veut acheter du résidentiel aujourd’hui en tant que classe d’actifs financière, notamment des immeubles et des portefeuilles d’immobilier en bloc.
La logistique, que l’on peut assimiler en quelque sorte au nouveau commerce, en tout cas qui a pris le relais du commerce, avec un appétit incroyable de la part des investisseurs, à la fois pour acheter des plateformes logistiques existantes et louées, mais également de façon spéculative.
Parmi les actifs qui continuent de bénéficier d’une forte dynamique, il faut compter sur l’immobilier tertiaire, typologie d’actifs extrêmement résilient. Malgré le Covid, l’actif bureau a extrêmement bien résisté ; pendant la période du Covid, le marché est resté actif. Chez Catella, nous avons ainsi closé un certain nombre d’opérations pendant le 1er confinement.
Enfin, l’actif qui probablement souffre le plus pour l’instant, c’est l’hôtellerie, frappée de plein fouet par la crise du Covid. Et le commerce qui dans certains cas a souffert. Je reste néanmoins très positif sur le commerce, car il va y avoir des opportunités pour, par exemple, transformer un certain nombre d’actifs commerciaux en plateformes logistiques du dernier kilomètre, sur des emplacements qui évidemment s’y prêtent, notamment les entrées de villes en première couronne. Le commerce va effectivement connaître un repricing, mais s’il est au bon niveau de loyer et au bon niveau de prix, il va continuer de s’écouler correctement.
Quel avenir pour l’immeuble de bureau après la crise sanitaire ?
On a pu constater sur les dix huit derniers mois que les usages avaient évolué et allaient évoluer encore, notamment sur la façon dont les immeubles sont ou vont être conçus.
La façon dont les utilisateurs vont occuper les espaces de bureau dans des conditions probablement de promiscuité moins importante, en ayant une pleine autonomie de leur poste de travail qui pourra être déporté d’un endroit à un autre, en ayant également la possibilité d’utiliser des lieux tiers pour optimiser les temps de transport entre leur domicile et leur lieu de travail.
D’une manière générale, l’immeuble de bureau devient un véritable lieu de vie où le lien social s’exerce pleinement, un lieu doté de services autres que les services classiques de restauration avec, là encore, l’imagination au pouvoir pour faire de ces espaces de bureau des endroits à la fois flexibles, doux et conviviaux.
Quelles leçons tirez-vous de la crise sanitaire ?
Un certain nombre d’usages immobiliers que nous avions, que ce soit l’habitation, le bureau, la logistique ou le commerce, étaient déjà en pleine évolution. Et cette crise a agi comme un accélérateur de ces évolutions, une cristallisation de ces problèmes. Par exemple pour le commerce qui a été en souffrance et qui devra revoir radicalement son modèle.
Le bureau, un actif qui n’avait jamais été véritablement challengé, a été remis en cause dans son essence même. Il y a des entreprises qui ont décidé de ne pas revenir travailler ou de mettre leurs salariés en télétravail de façon quasi permanente. Travailler plus près de chez soi, de façon moins violente, de façon peut-être un peu moins radicale qu’on ne le faisait avant, etc. Ce sont quelques-uns des effets positifs de cette crise.
Quel avenir pour l’investissement immobilier et Catella en particulier ?
Il y a un argent considérable sur la classe d’actifs immobiliers au sens large du terme, qui prend plusieurs formes.
On achète un appartement, un terrain, des immeubles, des sociétés foncières – donc des sociétés qui possèdent des immeubles ou des portefeuilles d’immeubles –, mais pas seulement. Il y a un tel intérêt qu’un certain nombre d’investisseurs pensent à l’évolution des produits et sont passionnés par le fait d’associer les nouvelles technologies au monde de l’immobilier : le fameux secteur de la Proptech, pour lequel des fonds considérables sont levés, et qui permettent d’inventer les produits et services de demain, pas uniquement des services purement immobiliers mais des services liés à l’usage de l’habitation, de la logistique, du bureau, du commerce.
Nous avons la chance dans notre métier d’être en contact avec les clients au quotidien, que ce soit des utilisateurs ou des investisseurs de produits immobiliers. Je pense que cette richesse de connaissance nous permet de parler aux promoteurs, aux développeurs, aux urbanistes, pour anticiper les tendances de demain, et c’est ainsi que nous nous inscrivons pour adapter nos produits et services à la demande la plus importante.
Pourquoi le secteur de l’immobilier a-t-il autant le vent en poupe ?
Depuis que l’immobilier est devenu une classe d’actifs financière, cela a attiré depuis 25 ans à la fois des personnes intéressées par l’urbanisme de façon générale, l’architecture, ou la technique, mais également par la partie financière..
Ainsi quand j’ai commencé ma carrière, l’immobilier n’était pas forcément une classe d’actifs financière : c’était une classe dite de diversification. Ce qui veut dire que ceux qui nous rejoignent pour travailler dans l’immobilier, notamment dans le conseil comme nous le faisons, sont attirés par le caractère très complet de ce métier. Il y a du financier, du juridique et du fiscal, du technique, évidemment du commercial, de l’architecture et même de l’urbanisme. C’est pour toutes ces raisons que l’immobilier attire énormément de jeunes talents, et je dois dire que je suis particulièrement impressionné par la qualité des personnes qui nous rejoignent chaque année que ce soit chez Catella ou chez nos confrères. Et je dirais que ces jeunes talents associés aux moyens technologiques modernes donnent des résultats fantastiques en comparaison à l’immobilier d’il y a une trentaine d’années.”
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. RéglagesJ'ACCEPTE
Privacy & Cookies Policy
Cookies
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience de navigation sur le site. Hors de ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés dans votre navigateur car ils sont aussi essentiels au fonctionnement des fonctionnalités de base du site. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies. Toutefois, la désactivation de certains de ces cookies peut avoir une incidence sur votre expérience de navigation.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site. Cette catégorie inclut uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctionnalités de sécurité du site Web. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
Tous les cookies qui peuvent ne pas être particulièrement nécessaires au fonctionnement du site Web et sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles des utilisateurs via des analyses, des publicités et d\'autres contenus intégrés sont qualifiés de cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'exécuter ces cookies sur votre site Web.